mercredi 23 février 2011

BLACK SWANN

On ne retiendra que le beau visage et l'interprétation subtile de Nathalie Portman perdue dans un film balourd et tordu. Loin de la rigueur, la grâce et noblesse qui font la magie du ballet, le film patauge dans les marécages de tous les sous-genres possibles: teen-movie, thriller psychologique simpliste, gore et horreur, lesbian chic voire vampire... de quoi râcoler large dans les cours de lycée et chez le grand public qui devant tant d'artifices visuels et de circonvolutions scénaristiques absurdes croira avoir affaire à un chef-d'oeuvre complexe et profond. Pauvre danseuse et pauvre cygne. Il serait humain de l'achever.



2 commentaires:

Patrick Mandon a dit…

Oui, seule la grâce inquiète de Nathalie Portman résiste au traitement que fait subir à ce film son metteur en scène. Une petite chose, gonflée à l'esthétique des publicités pour automobiles. Le cher Cocteau aurait été accablé ! Il n'a cessé, quant à lui, de douter de son talent, alors qu'il fut l'enchanteur de son siècle, et qu'il ne cessa d'inventer, tel un prestidigitateur, sa propre magie cinématographique.
Note : vous êtes désormais référencé chez Tous les garçons, et je m'en réjouis !

St Loup a dit…

Bravo pour cette nouvelle bannière! J'adore!