dimanche 4 décembre 2011

ANDRE KERTESZ



L'exposition photographique consacrée à André Kertész au Museo de Bellas-Artes de Santiago de Chile est pour moi l'occasion de découvrir à travers plus de 200 photos exposées, l'oeuvre magnifique de ce grand maître hongrois.


Autodidacte et toujours libre dans sa démarche créatrice, je suis touché de voir combien son activité accompagne son parcours de vie. Cet artiste a su s'attacher à saisir en chemin les visages et les lieux qui composaient son existence et à les éléver à l'universel par sa sensibilité et son acuité visuelle : son frère s'amusant dans la campagne, ses compagnons militaires, ses rencontres avec les villageois hongrois, les gitans, les artistes bohèmes de villes comme Budapest ou Paris. Son séjour en France le conduisit à fréquenter les avant-gardes et les petites gens de la nuit et à former Brassaï, l'autre hongrois génial de la photographie... A New-York sa vision décalée depuis son balcon sur les rues de Manhattan et ses expérimentations avec la couleur rappellent combien il sut être, au-delà d'un expert de la photographie humaniste, un perpétuel amant de la modernité comme le signalaient déjà ses "distorsions" de deux modèles réflétées dans un miroir déformant qui sont un peu "Les demoiselles d'Avignon" de la photographie en noir et blanc.




Certaines des images qui suivent comme "Le nageur sous l'eau", sont des chefs-d'oeuvres confondants de simplicité et de poésie à travers lesquels une vraie leçon de photographie nous est donnée: "Fais ce que tu sens et montre ce que tu aimes".











2 commentaires:

Javier a dit…

Estas fotografías no sólo es que sean magníficas, sino que hemos de pensar cómo se hicieron, el fotógrafo, su cámara y su ingenio, esa sencillez de elementos, la carencia de mistificaciones y trucos las engrandece sobre muchos trabajos de hoy en día basados en el retoque y la alteración, esa al menos es mi forma de pensar.

Sébastien Paul Lucien a dit…

Je suis absolument d'accord!